Selon Wikipedia, L'expression « bonnes pratiques » désigne, dans un secteur professionnel donné, un ensemble de comportements qui sont consensuellement considérés comme indispensables par la plupart des professionnels du domaine, pour des raisons de qualité, d'hygiène et sécurité, de respect de la législation ou éthiques ». Le terme « bonnes pratiques » peut également être entendue comme ‘’une expérience réussie, testée et reproduite dans différents contextes et qui peut donc être recommandée comme un modèle.’’
Comme dans chaque métier, il existe dans l’exercice du métier de développeur, des façons de faire qui garantissent la qualité des résultats escomptés.
Dans cet article nous voulons vous proposer notre top 10 des bonnes pratiques que devraient adopter un développeur de nos jours. Il en existe des tonnes sur la toile mais nous avons écouté des développeurs expérimentés au sujet de leurs pratiques au quotidien afin de pofiner peaufiner une short liste utile que nous vous proposons.
1. Toujours choisir le langage et le Framework approprié
Avant toute chose, le développeur doit choisir la technologie adéquate pour chaque projet. Si la technologie choisit pour développer une application est mal identifiée dès le départ, on part sur de mauvaises bases. Le choix technologique doit tenir compte de l’évolutivité du produit, des besoins/challenges techniques et technologiques, des fonctionnalités à implémenter sur l’appli à développer. Par exemple pour une application en temps réel, une technologie comme NodeJs est meilleure qu'une technologie comme Laravel.
2. Rédiger le workflow avant d’attaquer le code
Si vous êtes de ceux abonnés au développement agile, vous devez toujours avoir une idée du user case avant de vous lancer dans le développement d’une nouvelle fonctionnalité. Si vous travaillez au sein d’une organisation structurée, l’équipe produit a cette charge de définir de bout en bout l’expérience utilisateur souhaité pour tous les profils d’utilisateurs potentiels de la solution à développer. Si non prenez le temps d’analyser le workflow et de le faire valider par un potentiel utilisateur avant de démarrer la programmation. Cette étape importante dans le travail de modélisation effectué par le développeur lui évite de souvent tout recasser pour reprendre à zéro comme c’est le cas pour plusieurs.
3. La revue du code
Faire revoir son code à une tierce personne est la pratique la moins courante car on est trop pressé de tester et se réjouir de voir comment les commandes sont exécutées à chaque clic. Mais la revue de code permet d’avoir non seulement un autre regard sur la technique employée mais aussi de détecter les anomalies et les traiter avant qu’ils ne s’affichent à votre écran. Elle permet également de vérifier la complexité du code afin de le simplifier. Cette pratique s’accompagne souvent d’une autre pratique qui consiste à organiser les développeurs en duo au sein des équipes de développement.
4. Le pair-programming, ou programmation en binôme
La revue de code s’accompagne souvent d’une autre pratique qui consiste à organiser les développeurs en duo au sein des équipes de développement. En jouant le rôle du driver ou du navigateur, le pair-programming est une très bonne pratique pour améliorer la qualité des développements et diffuser rapidement les connaissances au sein d’une équipe.
5. Rendre son code le plus accessible possible
Un bon développeur sait ne pas se rendre indispensable pour la reprise de son travail, même s’il n’y a pas de séance pour passer la main à son successeur sur un projet ou une appli livré. Cette bonne pratique consiste à toujours rendre son code le plus compréhensible possible. Pour cela, il faut nommer les variables et fonctions avec des termes significatifs ou parlants tels que la convention de l’équipe les a définis. Commenter son code est une autre bonne pratique qui renforce celle-ci.
6. Toujours penser à commenter son code
Alors oui, c’est sûrement quelque chose que vous avez entendu dix mille fois depuis vos débuts en programmation. Mais l’intérêt d’ajouter des commentaires lorsqu’on code n’est pas simplement d’aider à la compréhension, c’est aussi un moyen de réfléchir à l’utilité et à la fonction des prochaines lignes à écrire. Commenter chaque bout de code permet d’isoler les différents éléments de votre application, pour réutiliser ou débuguer plus facilement plus tard.
7. Nettoyer ses branches de projet
Une fois que vous utilisez un logiciel de gestion de versions, faites-le de manière appropriée et ne partez pas dans tous les sens. Nettoyer vos dépôts et branches comme si vos beaux-parents devaient vous rendre visite. Celles dont vous n’avez plus besoin, supprimez-les, ne les mettez pas dans un coin du placard.
8. Utiliser Git pour suivre ses tâches
Autrement dit, versionnez votre code. Git est simplement le logiciel de versionning le plus utilisé à ce jour, et ce n’est pas pour rien : fonctionnelle, performante, sécurisée et flexible, la solution est idéale pour bon nombre d’équipes de développement.
9. Optimiser son code après les tests unitaires concluants
« On devrait oublier les petites optimisations locales, disons, 97 % du temps : l'optimisation prématurée est la source de tous les maux. » a dit Donald Knuth. Un professionnel du développement optimise son code à chaque fois. Mais l’optimise après que les tests unitaires soient satisfaisants c’est-à-dire conformes aux spécifications fonctionnelles. L’optimisation du code consiste à faire une réévaluation/optimisation des fonctions et autres dans un code source qui a été utilisé pour réaliser une fonction.
10. Estimation réaliste du temps de programmation
L’estimation des délais de réalisation des tâches est une action qui impacte sur le respect du calendrier de livraison au client. Il est rare de respecter les délais dans le métier de développeur car leur estimation est faussée à la base du fait de la nature incertaine de la connaissance de la durée des tâches. Pour bien estimer la durée des tâches, le développeur doit tenir compte de l’expérience sur les tâches similaires pour se prononcer.
